Pour l’année 2023-24, à l’occasion des prochains Jeux Olympiques et dans la perspective d’une exposition dans ce cadre en mai 2024 à Saint-Germain-en-Laye, la thématique générale de notre atelier de peinture portera sur la représentation des expressions de caractères et attitudes (soit le character design pour emprunter au vocabulaire du cinéma d’animation) dont le champ des disciplines sportives fournit à l’évidence maints exemples.
Traits des visages, attitudes des corps exprimant l’effort en mouvement et, selon les circonstances, tantôt la joie, tantôt la peine tant des athlètes que de leur public, le registre d’inspiration est considérable. Il peut même s’ouvrir, au besoin, sur la notion de paysage si l’on songe aux régates ou au golf notamment, voire même à une approche – pourquoi pas ?! – se revendiquant tournée vers l’abstraction à la manière des footballeurs d’un Nicolas de Staël.
Cette thématique est bien sûr susceptible d’être traitée via toutes techniques graphiques (crayons, fusain, sanguine, pastels secs ou gras, encres, feutres, etc.) aussi bien que picturales (huile, acrylique, gouache, aquarelle) sans exclure l’intervention photographique via le collage, les techniques mixtes…

Accompagner l’entrée en écriture des participants ou aider à progresser ceux qui en ont déjà l’expérience, par l’acquisition de cadres théoriques et littéraires utiles.
Solliciter la créativité et permettre à chacun d’oser l’écriture, dans un cadre exigeant mais bienveillant.
Apprendre à construire une intrigue, maintenir une tension narrative, créer des personnages, produire des images : se défaire des conventions et permettre à chacun de trouver sa voie/voix.
Apprendre à se relire et à retravailler un texte, en acquérant un sens critique sur son propre travail et celui des autres.
Produire un texte au fil des séances, en le proposant à la lecture et à la critique du groupe, pour en discuter et éventuellement l’amender.
Permettre ainsi à chaque participant de mener à bien son projet personnel quand il en a un, ou de l’élaborer au cours de l’atelier, en profitant de la dynamique du groupe.

Dans ce séminaire, la question de l’énergie, objet de débats scientifiques, médiatiques et politiques, sera abordée du point de vue de son importance pour l'humanité . On évoquera également les conséquences de ses usages, ce qui conduira à expliquer la nécessité de la décarboner.

Depuis que l’Homme existe sur terre, il est confronté à de nombreux agents pathogènes (bactéries, virus, parasites, champignons) et depuis la peste d’Athènes en 430 avant JC, il a dû faire face à de nombreuses pandémies. Grâce à son système immunitaire qu’il a su affiner au cours des temps, l’homme est à même de lutter (… avec plus ou moins de succès !) contre les micro-organismes. Leur existence, suspectée dès le 1er siècle avant JC par Lucrèce, un philosophe latin, a été observée pour la première fois en 1683 par Antonie van Leeuwenhoek, un drapier hollandais. Mais face au système immunitaire de leur hôte, les microbes ont élaboré des stratégies pour l’emporter, en s’opposant au système immunitaire voire en détournant la réponse de l’hôte à leur propre avantage. Par ailleurs, le système immunitaire est sous influence (hormones sexuelles, âge, alimentation…) et son étude est parfois biaisée par certaines conditions expérimentales.

Après avoir abordé lors des saisons précédentes, la géopolitique selon une approche thématique, par exemple la géopolitique des frontières, le séminaire adoptera cette année une approche territoriale. Il couvrira un espace géographique allant de l’océan Atlantique à l’océan Indien, selon une démarche multi-scalaire, c’est-à-dire à différentes échelles : nationale, mais aussi infranationale et supranationale.
Après avoir questionné les notions d’aire culturelle, de macro-régions géopolitiques et de grands ensembles transnationaux, le séminaire abordera les tensions et les conflits dans cette vaste partie du monde sans oublier les processus de paix et les sorties de crise :
• en croisant des sources fiables et en dépassant les idées reçues et les explications simplistes,
• en identifiant les acteurs internes et externes, proches ou lointains, et en s’interrogeant sur leurs stratégies,
• en analysant les enjeux économiques, politiques et symboliques.
Le séminaire s’appuiera sur une abondante cartographie et des textes d’auteurs reconnus, documents qui seront commentés en interaction avec les participants.

Quels sont les rapports entre information et pouvoir politique aux origines de l’histoire ?
Dès la plus haute antiquité, le pouvoir pour asseoir son autorité communique ses décisions au peuple en les rendant accessibles à tous.
Le récit nous conduira d’abord en Mésopotamie, puis en Egypte, en Phénicie et enfin en Grèce et à Rome :
Quels sont les médias utilisés ? la voix, l’écrit …
Comment les moyens de diffusion se transforment-ils ?
Quel est l’impact réel des informations sur la population ?
Dans quelle mesure y a-t-il déjà manipulation par les gouvernants ?
L’enseignement est accompagné d’illustrations (objets archéologiques, œuvres d’art, documents …)
Le séminaire est un lieu de dialogue et d’exploration des sources de notre histoire commune.
En cas d’absence à une séance, vous pouvez accéder à son enregistrement.

Les Amériques ont brillé dans la réalisation d’objets, tant rituels que domestiques. Parures, ornements, décors de vêtements et d’armes, objets de la vie quotidienne ou de cérémonies : le monde amérindien a su allier à sa vision esthétique de spectaculaires techniques encore mal connues en Europe (plumasserie, broderies de perles ou de piquant de porc-épic, laques, pâte de maïs, peintures corporelles, etc.).
Alors que les cours et travaux consacrés aux techniques artistiques et artisanales de l’Europe, de la Méditerranée et de l’Orient ne sont pas rares, il semblerait regrettable d’ignorer cette question dans le domaine des arts « lointains » et plus particulièrement des arts amérindiens.
Considérant que cette Amérique « traditionnelle » ne se limite pas aux périodes ou aux cultures pré-européennes et qu’elle perdure jusqu’à nos jours, nous y incluons les réalisations matérielles « artistiques » de siècles plus récents. La condition étant, bien entendu, que les techniques traditionnelles amérindiennes y jouent un rôle majeur, malgré l’acculturation et les innovations de sources européennes. Ainsi les arts métissés trouvent tout naturellement une place de choix dans ce séminaire.
Ce programme est articulé sur une présentation successive des matières premières et de leur technologie respective, classification sans doute assez éloignée de la vision technologique amérindienne, qui considère et associe des matériaux fort variés pour la réalisation de nombreux objets composites. Cette distribution volontiers ethnocentriste s’imposera cependant, car plus apte à appréhender un monde complexe, diversifié et mal connu du public.

Le séminaire de musicologie 2023-24 abordera l'influence d’un style ou d’un répertoire musical sur un autre. Ces influences - parfois réciproques – s’avèrent d'autant plus intéressantes qu'elles sont inattendues voire improbables, par exemple lorsqu'une telle rencontre se produit entre des corpus musicaux éloignés dans l'espace ou dans le temps, ces croisements esthétiques donnant naissance à des formes, des sonorités, des idées ou des voies nouvelles.
Ainsi, comment le chant grégorien a-t-il nourri des œuvres bien au-delà du haut Moyen Âge ? De quelle manière jazz et musique "classique" ont-ils dialogué et se sont-ils mutuellement inspirés ? Comment des compositions de musique dite "savante" se sont-elles emparées de pièces populaires ou provenant des traditions musicales d’autres ethnies ?

Séminaires en partenariat avec Sciences-po 2023 – 2024
Cycle 1 : du vendredi 15 septembre 2023 au 15 octobre
⬧ Multilatéralisme en crise
⬧ Opéra et politique
⬧ Crise et critiques des démocraties
⬧ La Shoah entre mémoire et histoire
Cycle 2 : du vendredi 20 octobre au vendredi 24 novembre
⬧ Enjeux politiques de la surdité
⬧ Géohistoire et géopolitique du Sahel
Cycle 3 : du vendredi 19 janvier 2024 au vendredi 1er mars
⬧ L’islam politique : des frères musulmans au djihadisme
⬧ Usages publics de l’Histoire
⬧ Histoire des Outre-mer depuis 1958
Cycle 4 : du vendredi 8 mars au vendredi 5 avril
⬧ Les nouveaux imaginaires à la croisée des arts des sciences et des technologies
⬧ Socio-histoire du terrorisme
⬧ Urbanisme et paysage

L'objectif est de comprendre le monde qui nous entoure, d'obtenir des clés de lecture de l'actualité économique ou des discours politiques.

- Introduction générale à la science économique,
- Les mécanismes de l'économie de marché,
- La monnaie et ses fonctions,
- Le crédit et le financement de l'économie

Webinaire via Teams en visioconférence

Revendiquée par les philosophes des Lumières, garantie par la Déclaration des droits de l'Homme sous certaines conditions, la liberté d'expression s'est progressivement imposée comme une liberté fondamentale. Les limites qu'on a pu lui imposer semblaient définitivement discréditées au milieu des années 1960, si elles n'avaient connu un regain récent à travers ce que l'on nomme les "nouvelles censures". Si celles-ci prennent l'aspect conventionnel des limites juridiques (interdiction des discours d'incitation à la haine, au terrorisme, à la diffamation, à diverses violences), ces censures se singularisent
1) par leur privatisation : les réseaux sociaux et les internautes exercent désormais une
"modération" sur leur page électronique ou leur site ;
2) par leur intériorisation : cette censure n'est pas ressentie comme un pouvoir, encore moins comme un abus de pouvoir, mais comme un exercice naturel, citoyen, responsable, voire indispensable ;
3) par le renouvellement de leurs motivations : ce n'est plus au nom de la moralité, mais du vivre ensemble et de la protection des dominés socialement que s'exercent ces limitations à l'expression publique ;
4) par leur extension prise à l'initiative des particuliers ou des associations par l'ostracisme social, les pétitions, les blocages, les appels aux boycotts des discours qui semblent nuisibles. Ces nouvelles censures apparues dans les vieilles démocraties sont-elles un signe de maturité après le bouillonnement libéral, ou une simple mode passagère, ou encore un changement philosophique plus profond remettant en cause l'idéal d'autonomie intellectuelle ?